Cette fois, sur la ligne de départ, il n’y a plus la Raal La Louvière pour dominer de la tête et des épaules la D2 francophone.
Il serait pourtant tentant de désigner Tubize-Braine comme candidat numéro un à l’accession à l’échelon supérieur. Pas seulement parce que le groupe qui a fini en boulet de canon 2021-2022 a pu conserver l’essentiel de ses forces, en dehors peut-être d’un Antonio Debole, parti à Rebecq et du défenseur central Mikail Deliboyraz, transféré à Binche, mais hélas déjà blessé sérieusement au genou.
Le coach brabançon Mohamed Bouhmidi peut, cette saison travailler, entre autres nouvelles têtes avec les défenseurs louviérois Gilles Denayer et Louis Delhaye, le milieu de terrain de Ganshoren Serhat Tepe et le flanc offensif venu de Acren, Kylian Lete.
Comme la saison dernière, l’équipe chère à Thierry Hazard, investi dans un rôle de très précieux et apprécié de jardinier pour bichonner la pelouse du stade Leburton cet été ne devrait avoir aucun mal à obtenir à nouveau la licence pour la Nationale 1 dans les premiers mois de 2023.
En dehors des U23 de l’Union et Seraing bien sûr, quels autres clubs de la série peuvent-ils vraiment s’avancer pour noter qu’ils seront également dans les bons critères ?
Rebecq avait fait la demande de licence la saison dernière, mais ne l’avait in fine pas obtenue. Sera-ce moins compliqué en 2023 ? On peut toujours imaginer qu’avec la venue de Marc Grosjean comme directeur technique à Stockay voire surtout l’investissement nouveau de l’ex-patron de Seraing Mario Franchi à Verlaine, on réfléchit à avancer plus rapidement dans ces clubs-là.
L’Union Namur, via le président Bernard Annet parle aussi de l’octroi de cette licence, mais il lui faudra avant tout confirmer l’installation dans un nouveau stade (Adeps de Jambes ?) puisque, au jour d’aujourd’hui, la seule certitude, c’est qu’il devra laisser les Bas-Prés au Bureau Economique de la Province en fin de saison.
Quid des autres ? Meux travaillerait en coulisses à l’amélioration de son stade, mais s’il y a les travaux d’infrastructures à budgéter, il convient aussi d’augmenter la capacité financière du club pour supporter les cinq contrats au moins de sportifs rémunérés à l’échelon supérieur.
On ajoutera encore que le mécène José Lardot continue son tour de la Wallonie après son passage à Hemptinne Eghezée, Andenne, la RUW Ciney, le RFC Huy et Solières. Le voici cette fois dans un rôle d’investisseur qui compte à Waremme.
Au RSD Jette, le club est déjà en association de jeunes avec le RWDM et ses investisseurs étrangers. Un premier pas, avant un autre (?) en faveur d’une équipe A qui vient de sortir avec les honneurs de la coupe de Belgique, battue seulement 2-1 par la D1B de Dender.
A Ganshoren, on attaquera la nouvelle saison avec des ambitions, fort des arrivées de Michael Vossaert, ancien joueur de la fin des années 2000 comme nouveau président, Serge Debacker, nouveau manager sportif et l’une ou l’autre recrues offensives venues du Crossing voisin.
L’entraîneur Jean-Sébastien Legros, parti rejoindre le staff pro de Seraing (D1A) après avoir fait monter Dison de D3 en D2 a-t-il laissé un beau cadeau à l’ancien joueur Christophe Kinet, monté dare-dare de Jodoigne pour conduire l’équipe verviétoise en D2 ?
Les points d’interrogations ne manquent pas à différents niveaux, juste avant les trois coups.
Comme celui-ci aussi : La Louvière Centre, toujours détenue par des capitaux français, et aidée, dit-on en coulisses par les footballeurs Serge Aurier et Neeskens Kebano, amis des joueurs-décideurs Fred Salem et Christopher Luhaka aura-t-elle encore du répondant ?
" Attendons fin septembre pour avoir les premières vraies réponses à ces interrogations initiales, glisse prudemment Pascal Bairanjam, T1 de Solières, club qui devrait ne plus faire qu’un avec la D3 acff du RFC Huy en 2023-2024 si l’on décode les paroles du bourgmestre (empêché) de Huy, Christophe Collignon lors d’une longue interview donnée au quotidien Vers l’Avenir Huy-Waremme tout récemment.
Quantité de nouveaux joueurs débarquent dans les clubs. Quelle est leur réelle valeur ?
Je vais personnellement entamer la saison sans mes attaquants Suray, Hanrez, Kabeya et Lasfar, tous en même temps sur la touche. On ne transfèrera plus.
Imaginez que notre compteur ait du mal à se débloquer lors des cinq premières rencontres.
Lorsque le retard à l’allumage est là, le doute s’installe vite.
L’URLC ? Avez-vous vu qu’il compte en ses rangs l’ancien buteur de l’Olympic de Charleroi, Yoroma Jatta, remis d’une opération des croisés et revenu de l’étranger ? "