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Coup d’Etat au Burkina-Faso : la junte serait "très ouverte", un "bon signe" selon les émissaires internationaux

Le président de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Jean-Claude Kassi Brou (à droite) et le chef de la délégation de la CEDEAO au Burkina Faso, Shirley Ayorkor Botchway (à gauche), se dirigent vers l’aéroport après s’être adr

© AFP

La junte militaire au pouvoir depuis une semaine au Burkina Faso est "très ouverte" aux discussions, "un bon signe", selon la ministre des Affaires Etrangères du Ghana qui, à la tête d’une délégation internationale, a rencontré le nouvel homme fort du pays lundi à Ouagadougou.

"Les discussions ont été très franches. Ils ont semblé très ouverts aux suggestions et propositions qu’on leur a faites. Pour nous c’est bon signe", a déclaré à la presse la ministre, Shirley Ayorkor Botchwey.

Les discussions ont été très franches

Sa délégation conjointe de la Communauté des États d’Afrique de l’Ouest (Cédeao) et de l’ONU a rencontré à la mi-journée Paul-Henri Sandaogo Damiba, le nouveau chef de l’Etat et plusieurs membres de la junte au pouvoir depuis un coup de force lundi dernier.

Sujet du JT du janvier :

Disponibilité

"Nous avons eu des discussions très franches, très ouvertes. Je crois qu’on s’est bien compris, nous avons eu de très bons échanges avec le chef de l’Etat. Ce que j’ai noté c’est leur disponibilité à travailler avec la Cédeao, c’est un point important", a de son côté déclaré Jean-Claude Kassi Brou, président de la commission de l’organisation ouest-africaine.

Un constat partagé par Annadif Mahamat Saleh, représentant spécial de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel (Unowas), qui a salué un "échange très franc".

Après sa suspension vendredi des instances de la Cédéao, le Burkina Faso l’a été lundi de celles de l’Union africaine (UA) "jusqu’au rétablissement effectif de l’ordre constitutionnel dans le pays", comme le Mali et la Guinée voisins, où des militaires ont également pris le pouvoir.

Un sommet des chefs d’Etats de la Cédéao doit se tenir à Accra jeudi pour décider d’éventuelles sanctions complémentaires contre le Burkina.

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