Place au jeu, maintenant. L’équipe belge de Coupe Davis s’est bien préparée, des derniers jours, à Hambourg. Et elle s’apprête à disputer le premier de ses trois matches de poules. Elle va rencontrer l’Australie ce mardi, avant d’affronter l’Allemagne (vendredi), et la France (samedi).
Sauf souci de dernière minute, Zizou Bergs et David Goffin seront sur le terrain pour les deux premiers simples, dans cet ordre. Les autres joueurs belges présents en Allemagne sont Michael Geerts, Joran Vliegen, et Sander Gillé, tous capables de très bien jouer en double.
Tout ce petit monde est une nouvelle fois encadré par le capitaine, Johan Van Herck, et son staff. L’équipe va devoir tenter de placer la Belgique à l’une des deux premières places. Pour que l’aventure continue en novembre, lors de la phase finale à huit. C’est évidemment possible. Parce que les quatre équipes semblent très proches (même si l’Australie peut être considérée comme favorite), et parce que tout peut toujours arriver en Coupe Davis.
Entretien avec le capitaine belge, Johan Van Herck…
Johan, quelle que soit la formule de cette Coupe Davis, qui semble un peu se chercher depuis trois ans, ressentez-vous toujours le même amour pour cette épreuve ?
Oui, je retrouve toujours le même bonheur de travailler en équipe. Et chaque fois, je me rends compte que c’est le truc que j’aime le plus, dans mon boulot de capitaine. J’adore cela. On progresse chaque fois, avec l’équipe et le staff. Même si la formule a changé, cela reste quelque chose de spécial. On était pour l’ancienne formule, bien sûr. Il y a quelques années, on avait vécu une expérience exceptionnelle, au Palais 12, contre l’Australie. Et quand on a joué là-bas, c’était la même chose. Rien ne vaut ces rencontres à domicile. Ici, on va aussi jouer contre l’Australie, mais on risque de se retrouver devant cinquante ou soixante personnes, dans un beau stade. C’est dommage, mais on ne va pas revenir chaque fois là-dessus. Cela reste la Coupe Davis malgré tout.