Coupe de Belgique : "Match périlleux pour Anderlecht, enthousiasmant pour La Louvière", Ariel Jacobs

Invité au Tivoli par le président louviérois, l’ancien entraineur se rappelle très bien de l’épopée 2003. "C’était ma deuxième saison à La Louvière, le président de l’époque voulait miser sur une politique de jeunes. Nous avons commencé la saison avec dix joueurs, dont trois gardiens. Clôturer la saison avec une victoire en Coupe, on se dit qu’on est venu de loin. La victoire en 2003, la balade en bus ouvert dans la ville : c’est un souvenir unique et impérissable. Je serai sur place pour assister au match. J’ai vu qu’il existe des écharpes à deux couleurs à deux côtés. C’est celle-là que je compte utiliser. En Coupe d’Europe, nous avions affronté Benfica avec La Louvière. On vendait aussi des écharpes mixtes à l’époque", a souri celui qu’on pourrait surnommer 'le Raymond Goethals louviérois', lauréat donc de l’unique trophée de la RAAL.

"Vous savez, tout périt et tout se perd. Disons que je suis fier d’avoir pu contribuer à un sauvetage, malheureusement provisoire, de ce club à l’époque. Ca m’a fait beaucoup de peine de constater que tous les efforts ont été annulés très vite et qu’on s’est retrouvé à la case départ. La Louvière a évolué au niveau de la D1 durant des années dans des conditions indignes, et je ne parle pas du terrain, de l’élite. Quand j’ai vu les récentes maquettes d’un potentiel nouveau stade, c’est enthousiasmant. Quand j’ai vu les changements apportés au centre de formation, c’est un club qui veut petit à petit retrouver une place parmi l’élite. Je suis en admiration", a conclu Ariel Jacobs.

Dans l’incapacité d’obtenir sa licence professionnelle en 2006, la RAAL avait été radiée en 2009 avant d’être relancée sous un autre matricule en 2017. Elle évolue actuellement en D2 ACFF.