Ce dimanche sera donné le coup d’envoi de la Coupe du Monde au Qatar. Une édition particulièrement controversée qui a déjà fait couler beaucoup d’encre tant au niveau du respect des droits humains qu’au niveau de son impact écologique.
Alors que les stars du ballon rond et leurs supporters affluent vers ce petit pays de la péninsule arabique, Amnesty International a décidé de frapper à nouveau sur le clou en rappelant la situation qui perdure au Qatar, bien que le pays tente à tout prix d’améliorer son image à l’étranger.
Les autorités qatariennes répriment la liberté d’expression, la liberté de la presse et la liberté d’association ; les procès iniques continuent à inquiéter ; les femmes sont toujours victimes de discriminations, en droit et en pratique ; et les lois continuent à introduire des discriminations à l’égard des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres.
Amnesty International, 11 novembre 2022
Dans son rapport, intitulé "Qatar, six choses que vous devez savoir sur le pays hôte de la Coupe du monde 2022", l’ONG rappelle que la situation reste problématique sur de nombreux points. Si les traitements infligés aux travailleurs et travailleuses migrants ont beaucoup fait parler, ils ne constituent qu’une part du bilan de cet État en matière de droits humains.