Si la Pologne est arrivée en huitièmes de finale, elle le doit en grande partie à sa défense. Bien évidemment, les stars de l’équipe sont Robert Lewandowski ou encore l’éblouissant Wojciech Szczęsny au goal, mais elle n’aurait rien pu faire sans une charnière centrale bien solide, composée notamment d’un certain Kamil Glik. Passé par Monaco entre 2016 et 2020, le joueur de Benevento a été une valeur sûre de l'arrière garde polonaise. Titulaire lors des quatre matches, il est l’un des artisans des deux clean sheets et aurait même pu égaliser face à l’Argentine après l’ouverture du score d’Alexis Mac Allister. Il n’a en revanche rien pu faire pour éviter l’élimination face à la France.
Pour sa dernière Coupe du monde, Tim Ream avait à cœur de montrer le meilleur de lui-même. "J’ai tout donné", disait-il après l’élimination américaine face aux Pays-Bas en huitièmes de finale. De retour en sélection après un an d’absence, le défenseur de 35 ans en a impressionné plus d’un. Car si le pays de l’Oncle Sam a atteint les huitièmes de finale du Mondial, elle le doit notamment à son impeccable et discret défenseur, grand artisan de l’épopée américaine. Sur la pelouse durant l’ensemble des rencontres disputées par les coéquipiers de Timothy Weah, il a gardé le zéro contre l’Iran et l’Angleterre et n’a aucune responsabilité sur les buts pris face à Memphis Depay et compagnie.