L’Allemagne n’a plus "complètement" son avenir entre ses mains avant d’affronter le Costa Rica et d’espérer se qualifier pour les huitièmes de finale de la Coupe du monde, a reconnu mercredi le sélectionneur allemand Hansi Flick, sans toutefois ressentir de pression particulière.
Prendre l’avantage rapidement pour l’Allemagne
Hansi Flick, sélectionneur de l’Allemagne, s’attend à voir une équipe du Costa Rica accrocheuse : "Lorsque l’on regarde le classement, le Costa Rica a une chance de passer en huitièmes de finale. Avec un match nul et une victoire espagnole, ils seront au tour suivant. Nous voulons essayer de prendre rapidement l’avantage dans ce match, exercer un pressing haut, mais nous savons que ce sera difficile contre une équipe très très défensive. Ce serait irrespectueux envers le Costa Rica de penser que l’on va marquer huit buts. On sera déjà content de remporter le match."
Lukas Klostermann, défenseur de l’Allemagne, reconnaît, lui, que les Allemands vont partir dans l’inconnu : "J’ai regardé quelques moments de matches du Costa Rica, mais je dois reconnaître qu’à part Keylor Navas, je ne connais pas précisément d’autres joueurs. Le Costa Rica va essayer de nous mener la vie dure. On va devoir se montrer courageux et flexible, jouer très rapidement. Nous savons ce qui nous attend, nous connaissons notre situation et je sens dans l’équipe une joie à jouer ce match. Je suis assez confiant dans le fait que l’on va pouvoir l’emporter."
Aucune pression sur l’Allemagne
Flick ne veut pas se chercher d’excuses et l’Allemagne croit encore en ses chances de qualification : "Nous nous sommes mis tous seuls dans cette situation. Nous n’avons plus complètement notre avenir entre nos mains pour aller plus loin dans le tournoi. Mais qu’est-ce que ça veut dire la pression ? On va prendre le match avec sérieux et l’aborder avec une haute intensité. On veut avoir de l’intensité, un pressing haut, avoir la possession de balle pour se créer des occasions. Je ne ressens absolument aucune pression, je n’en ressentais d’ailleurs pas plus que ça après la défaite contre le Japon. Je suis persuadé que l’on se trouve sur la bonne voie."
Le Costa Rica croit en ses chances
Luis Fernando Suarez, sélectionneur du Costa Rica, veut y croire mais sait que le match sera difficile : "Nous sommes conscients que ce sera difficile, face à un adversaire compliqué qui voudra aussi se qualifier. Mais nous avons aussi nos chances. Tant qu’elles existent nous ferons tout notre possible, comme nous l’avons fait depuis le début. On va devoir éviter leur pressing haut, on se méfie de leur densité en attaque, ils jouent beaucoup du centre du terrain.
Celso Borges, milieu de terrain du Costa Rica, veut aborder ce match avec la volonté de l’emporter pour se qualifier : "La victoire contre le Japon nous a boosté, elle nous a donné confiance dans ce que l’on a fait. C’est un adversaire que l’on respecte avec une histoire. Mais comme toutes les équipes ils ont des faiblesses et on a un plan de jeu. Arriver au troisième match et avoir la possibilité de se qualifier, c’est une bonne situation."