La Belgique quitte finalement la Coupe du monde de handball sur une défaite. Les Red Wolves se sont inclinés 24-22 face aux États-Unis. On débriefe ce match avec notre consultant Thomas Cauwenberghs.
"Je crois qu’il va y avoir un peu d’amertume, car il y avait sans doute la place pour battre cette équipe des États-Unis", juge l’ancien international belge. "On avait très clairement les moyens de l’emporter. C’est un peu dommage et je crois que les joueurs belges vont être un peu frustrés de cette contre-performance. Au-delà de ça, ça reste une première grande compétition et il faut maintenant leur laisser le temps de rentrer et de repenser à tout ça. Ils ont pu vivre un grand tournoi et je crois que les joueurs ont pu vivre ça pleinement. Pour moi, ils ont fait leur part du travail en remportant au moins un match (NDLR : contre la Tunisie au premier tour) et avec quelques prestations abouties. Contre l’Égypte et la Croatie, on a vu une équipe belge séduisante".
"Mon coup de cœur dans ce tournoi c’est Nick Braun, au poste d’ailier gauche, qui est pour moi la révélation. Mais de manière générale, j’ai aimé voir cette génération 1990-1991 qui porte le handball belge depuis des années, c’est une belle finalité pour ce groupe de joueurs. Est-ce que j’ai une déception ? Oui, peut-être de ne pas avoir gagné contre les États-Unis. Maintenant cette défaite peut s’expliquer par le physique, en fin de tournoi c’est compliqué. Mais des choses négatives, personnellement, je n’en vois pas", conclut Thomas Cauwenberghs.