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Coût de l’énergie : les industries lourdes tournent au ralenti en Belgique

Coût de l énergie: l industrie lourde tourne au ralenti

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Par Théa Jacquet sur la base d'un reportage d'Alexis Gonzalez

De nombreuses industries belges souffrent de l’augmentation des coûts du gaz et de l’électricité. Pour éviter de continuer à tourner à perte, certaines d’entre elles, et également à l’international, sont contraintes d’arrêter temporairement leurs activités.

C’est le cas de l’entreprise Aperam, spécialisée dans la production d’acier inoxydable, qui a dû stopper la production de l’un de ces sites, à Châtelet. Et ce, malgré ses investissements pour réduire sa facture d’énergie, élevée à plusieurs millions d’euros par mois. La société énergivore a en effet investi dans l’éolien et dans le photovoltaïque. L’entreprise possède près de 65.000 panneaux sur ces deux sites. S’ils recouvrent une petite partie de sa consommation, c’est insuffisant dans le contexte énergétique actuel.

"Nos plus gros moteurs font plus de 12 mégawatts et nous en avons une dizaine sur le site. Nous chauffons des plaques d’acier, plusieurs centaines de tonnes par heure à 1200 degrés, ce qui représente de très grosses consommations de gaz naturel", indique Carlo Morettin, directeur du développement durable d’Aperam.

L’association des grandes entreprises consommatrices d’énergie qui représente 230.000 emplois annonce des lendemains de crises, car selon elle, sans mesures fortes du gouvernement, la Belgique, pourrait perdre 10% de son PIB chaque année.

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