L’Espagne a célébré mardi son "jour de l’hispanité", la fête nationale, avec le retour des défilés militaires à Madrid, marquant un pas de plus vers la normalité à l’heure où les chiffres du Covid-19 sont au plus bas.
Cavaliers, parachutistes ou encore musiciens d’orchestre ont réinvesti la plaza de Lima de la capitale espagnole, sous les yeux de la famille royale et du gouvernement, après un défilé annulé en 2020 à cause de la pandémie. Bien que masqués et en effectifs réduits, ces militaires ont paradé sous les avions et aux côtés des chars pour célébrer le jour de la découverte de l’Amérique attribué à Christophe Colomb en 1492, début de l’expansion du royaume d’Espagne.
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Le pays a recensé lundi 46 cas de Covid-19 pour 100.000 habitants en 14 jours : une incidence au plus bas depuis juillet 2020, après la première vague de cas qui a fait de l’Espagne l’un des plus endeuillés d’Europe. Le pays compte aussi parmi les plus hauts taux de vaccination d’Europe, avec 87,7% de la population de plus de 12 ans complètement vaccinée lundi, selon le ministère de la Santé.
De l’autre côté de l’Atlantique, cette célébration de la conquête de l’Amérique continue de susciter de vives controverses dans le monde hispanophone, notamment au Mexique, où la gauche nationaliste au pouvoir règle ses comptes avec l’Espagne avec des discours indigénistes qui ont ponctué cette année le double anniversaire de la conquête et de l’Indépendance.