"La Belgique salue et soutient l’initiative et espère que celle-ci pourra contribuer de façon constructive à la mise en œuvre de la résolution 2166 (2014) du Conseil de sécurité des Nations Unies", annoncent les Affaires étrangères mardi dans un communiqué. "Dans cette résolution, le Conseil de sécurité exige que l’on contraigne les responsables de l’incident à répondre de leurs actes et que tous les États s’associent pleinement aux efforts déployés pour établir les responsabilités."
Le 17 juillet 2014, l’avion du vol MH17 de la Malaysia Airlines reliant Amsterdam à Kuala Lumpur s’est écrasé pendant qu’il survolait l’est de l’Ukraine, provoquant la mort des 283 passagers et des 15 membres de l’équipage à son bord. Parmi eux se trouvaient 196 ressortissants néerlandais, 38 Australiens ou résidents du pays et quatre Belges.
Une équipe internationale d’enquêteurs affirme que l’appareil a été abattu au-dessus de la zone de conflit armé avec les séparatistes prorusses par un missile acheminé d’une base militaire russe. Moscou a toujours nié toute implication.
Une autre procédure est également en cours devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), intentée par les Pays-Bas. Un procès est par ailleurs en cours dans ce pays contre trois Russes et un Ukrainien, accusés d’avoir eu un rôle dans le lancement du missile mis en cause dans le crash. "La Belgique réitère également son soutien au procès en cours devant les juridictions pénales néerlandaises", ajoute le communiqué des Affaires étrangères belges.
L’OACI, une agence spécialisée des Nations unies, a pour mission d’édicter les règles régissant le transport aérien civil dans le respect de la Convention de Chicago. Mais elle n’a aucun pouvoir de sanctions.
"La Belgique poursuivra ses efforts pour faire la lumière sur tous les faits, afin que justice puisse être rendue de manière indépendante, honnête et transparente aux victimes et à leurs familles", conclut le communiqué.