La présidente Dina Boluarte reste à la tête du Pérou alors que les autorités ont assuré dimanche que les manifestations meurtrières depuis la destitution et l’arrestation de son prédécesseur le 7 décembre diminuaient, le pape François appelant à la fin de violences. "Les mesures que nous avons prises fonctionnent […] La violence des personnes qui ont manifesté dans les rues diminue", a dit le Premier ministre Pedro Angulo dimanche à la télévision.
Que résoudrait ma démission ? Nous allons rester ici, fermes, jusqu’à ce que le Congrès se décide à avancer les élections
Les manifestants exigent la libération de Pedro Castillo, la démission de Dina Boluarte, la dissolution du Parlement et des élections générales immédiates. Les protestations les plus intenses ont eu lieu dans la région andine du sud du Pérou, frappée par la pauvreté, où les revendications d’ordre social n’ont pas été satisfaites depuis longtemps. "Que résoudrait ma démission ? Nous allons rester ici, fermes, jusqu’à ce que le Congrès se décide à avancer les élections […] Je demande que l’on reconsidère le vote" de vendredi, quand le Parlement s’est prononcé contre l’avancement des élections générales de 2026 à 2023, avait plaidé Dina Boluarte samedi.