Plusieurs centaines de manifestants ont défié le couvre-feu et les forces de l’ordre mardi au Sri Lanka, en proie à une crise économique historique, au lendemain des plus meurtriers affrontements depuis des semaines qui ont précipité la démission du Premier ministre.
L’ONU a dénoncé l’escalade de la violence sur cette île de 22 millions d’habitants, et demandé aux autorités d’empêcher de nouvelles violences et d’entamer le dialogue avec la population, excédée par des mois de graves pénuries de nourriture, carburant et médicaments.
La Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, s’est dite mardi dans un communiqué "profondément troublée" après que des supporteurs du Premier ministre "ont attaqué des manifestants pacifiques à Colombo le 9 mai", ainsi que par "les attaques de foules contre les membres du parti au pouvoir qui ont suivi".