La Constitution sri-lankaise garantit des gardes du corps, un véhicule et un logement aux anciens présidents.
Des défenseurs des droits humains ont déclaré se réjouir de son retour et assuré qu’ils allaient œuvrer pour son arrestation "pour les crimes qu’il a commis".
"Nous allons pouvoir le faire traduire en justice", a déclaré à l’AFP Tharindu Jayawardhana, porte-parole de l’Association des jeunes journalistes du Sri Lanka.
"Nous avons déjà demandé à l’inspecteur général de rouvrir les enquêtes criminelles qui ont été mises de côté" lorsqu’il est devenu président, a ajouté le porte-parole. "Nous avons listé 21 affaires le visant".
Démissionnaire à mi-chemin de son mandat de cinq ans, Gotabaya Rajapaksa, 73 ans, a perdu l’immunité que lui garantissaient ses fonctions. Il pourrait en conséquence être poursuivi en justice.
Nous avons listé 21 affaires le visant
Gotabaya Rajapaksa, qui avait renoncé à sa citoyenneté américaine pour se présenter aux élections présidentielles en 2019, est également poursuivi en Californie pour son rôle présumé dans le meurtre du journaliste Lasantha Wickrematunge et la torture de prisonniers tamouls.
La police a déployé des agents en civil en plus des gardes armés dans une résidence gouvernementale à Colombo qui lui est attribuée. La sécurité de son domicile privé a également été renforcée, ont indiqué des responsables.