Ça y est, on va tous mourir. On est cuit, au sens figuré et peut-être bientôt au sens propre. Sur notre site info, on vous l’a dit : la Terre pourrait carrément ne plus être habitable en 2500 et d’ici là, nous-mêmes, nos enfants et nos petits-enfants vont souffrir. L’angoisse.
Si vous avez trouvé la couverture médiatique de la crise sanitaire anxiogène, imaginez ce que pourrait être celle de la crise climatique – peut-on d’ailleurs parler de crise ? N’est-ce pas plutôt une dégringolade inexorable au fond d’un fossé (un précipice) aux parois trop lisses pour remonter ? (Ok, là j’en rajoute un peu – quoique, mais vous allez comprendre).
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Les médias ont un grand pouvoir : celui de vous plomber pour la journée, ou de vous plomber tout court, comme ce début d'article. De quoi vous passer l’envie de vous informer – dégât collatéral. Et pourtant, n’est-ce pas notre rôle, ne dit-on pas que le journaliste doit "porter la plume dans la plaie"? Rapporter les dysfonctionnements, les problèmes, les "trains qui arrivent en retard plutôt que ceux qui arrivent à l’heure"?
Certes. Mais pas que. Voilà en résumé ce que soutient le courant du "journalisme constructif", porté chez nous par l’association New6s. Une vision qui influence diverses rédactions du pays dans leurs choix éditoriaux, et qui est de plus en plus présente à la RTBF.
Cette semaine, vous allez d'ailleurs voir fleurir ce logo à la RTBF comme dans d'autres médias : c'est le logo conçu pour attirer votre attention sur cette approche spécifique de l'actualité.