Le prix du bois de chauffage est à la hausse depuis quelques mois, c’est une conséquence de la crise énergétique puisque les consommateurs cherchent des alternatives. Il y a 500.000 hectares de forêts en Belgique dont la moitié appartient à des collectivités publiques.
Dans la forêt de Saint-Hubert, comme dans les autres, le code forestier réglemente l’exploitation forestière : interdiction de couper des arbres sans d’abord avoir acheté l’arbre sur pied au propriétaire.
Mais il n’est pas question de couper beaucoup plus d’arbres pour produire encore plus de bois de chauffage, explique Thierry Petit, agent forestier du Service public de Wallonie, "pour que la forêt puisse se régénérer, il ne faut pas lui prendre plus de bois que ce qu’elle peut donner parce que cela menacerait sa santé". Même des branches mortes tombées sur le sol peuvent servir d’abri pour des petits animaux. L’enjeu c’est la biodiversité.
Ramasser du bois mort en forêt est un délit pénal. Le code forestier prévoit en effet de laisser un maximum de bois mort par terre, pour enrichir le sol en se décomposant.
Il est obligatoire aussi de laisser 2 arbres morts par hectare. Le bois mort sera attaqué par des insectes qui vont le décomposer. Après quelques années cela deviendra du compost, qui servira à régénérer la forêt.