Le gouvernement wallon et la fédération des CPAS ont convenu jeudi, à l'issue d'une réunion en présence du ministre régional de l'Énergie Philippe Henry, que le dispositif de protection régionale conjoncturelle (PRC) s'inscrit dans le cadre de l'accompagnement individuel et de l'enquête social. Il ne permet donc pas un traitement sur base automatique des demandes adressées aux CPAS.
Face à l'explosion des factures énergétiques, le CPAS de Liège a mis en place une procédure simplifiée, permettant aux Liégeois d'obtenir le statut de client protégé conjoncturel mis en place par le gouvernement wallon et de bénéficier ainsi du tarif social auprès du gestionnaire de réseau de distribution. "Cette mesure - pour laquelle le gouvernement avait prévu 10 millions d'euros - doit être précisée et affinée", avait alors réagi le ministre Henry.
Un dispositif subsidiaire
Jeudi matin, une réunion s'est donc tenue afin de clarifier le mécanisme. Il est ressorti que ce dispositif se veut subsidiaire aux mesures adoptées par les autorités fédérales (élargissement du tarif social, aides directes à tous les ménages, etc.) ou à d'autres dispositifs de protection régionaux visant des situations particulières et pour lesquelles une difficulté pour faire face à sa facture d'énergie est effectivement constatée par les CPAS ou les services sociaux agréés.
Un courrier sera adressé à l'ensemble des CPAS de Wallonie, après un mail envoyé dès mardi, indiquent le cabinet Henry et la fédération des CPAS dans une communication commune envoyée à Belga.
Un monitoring rapproché est également mis en place afin de suivre l'évolution du nombre de demandes d'accès à cette protection régionale et assurer le respect de l'enveloppe budgétaire.