Malgré un budget des ménages impacté par les crises successives, le secteur de la médiation de dettes (amiable et judicaire) n'a pas connu d'afflux de nouvelles demandes en 2022, relève mercredi l'Observatoire du crédit et de l'endettement. Les professionnels sondés par l'organisation redoutent cependant une arrivée massive de demandes au printemps voire à la fin de l'année 2023.
La crise énergétique tend à bouleverser l'organisation des services d'aide sociale et alimentaire, qui ont connu une forte augmentation des demandes depuis la crise sanitaire, ainsi que certains dossiers en médiation de dette.
De nouveaux profils s'orientent en effet vers ces aides, et notamment la classe moyenne inférieure dotée de meilleurs revenus.