Plus d'une entreprise wallonne sur dix risque d'être contrainte de stopper son activité à cause de la crise énergétique, rapporte une étude de l'Université Libre de Bruxelles (ULB) jeudi. Les sociétés wallonnes sont d'ailleurs trop vulnérables face aux crises car une sur cinq ne peut pas faire face à la pénurie de main-d'œuvre. Elles réclament une réaction "rapide et adéquate" des pouvoirs publics.
L'énergie représente une source d'inquiétude
Selon l'étude menée en partenariat avec l'Union Wallonne des Entreprises et ses partenaires auprès de plus de 300 sociétés, à majorité de petite taille et provenant de différents secteurs économiques, l'énergie représente une source d'inquiétude pour plus de la moitié des entreprises interrogées. Une sur trois serait très fortement affectée par l'impact d'une rupture d'approvisionnement en gaz, 20% devraient ralentir substantiellement leur activité et 13% risqueraient de devoir l'arrêter.
Moins d'une entreprise sur deux déclare cependant avoir mené une action afin de se préparer à la raréfaction des ressources naturelles, mais également aux risques de cybercriminalité ou du changement climatique. Seules 32% indiquent réduire leur consommation ou investir dans l'énergie verte.