"La crise n’est pas finie", a prévenu l’Agence internationale de l’énergie (AIE) qui a convoqué pour mercredi une réunion spéciale avec les ministres d’une quarantaine de pays pour "étudier la situation des marchés du gaz".
Ce sont les marchés du gaz qui ont subi les plus fortes perturbations depuis l’invasion russe en Ukraine il y a presque un an, avec des pics de prix historiques et une pression inédite sur les marchés mondiaux de l’énergie.
La Russie a plus que divisé par deux en 2022 ses livraisons de gaz à l’Union européenne et les gazoducs sont quasiment fermés en 2023. Les Européens ont réduit leur consommation de gaz cet hiver, mais le prochain hiver dépendra des approvisionnements en gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance des États-Unis et du Moyen Orient, pour lequel l’Europe est en concurrence avec l’Asie.