Les ministres de l'Énergie des 27 États membres de l'UE se sont retrouvés à Prague mercredi, faisant une nouvelle fois état, d'une part, de la difficulté de marier les visions (et les bouquets énergétiques) de chacun et, d'autre part, de la volonté commune d'agir sur les prix du gaz et de davantage se coordonner.
Une proposition plus concrète de la Commission est attendue la semaine prochaine, le 18 octobre. Ce paquet de propositions "ne sera pas le dernier", a indiqué en conférence de presse la commissaire à l'Énergie Kadri Simson. "Nous devrons continuer de développer nos outils et ajuster notre approche, en fonction de la situation".
Les discussions au niveau ministériel se poursuivront lors d'un Conseil Énergie (formel, celui-là), le 25 octobre, a précisé le ministre tchèque Jozef Síkela, qui n'exclut pas l'organisation de réunions informelles supplémentaires.
Quatre éléments complémentaires
Le "paquet" de la Commission tournera autour de quatre éléments complémentaires, selon les explications de la commissaire Simson. Le premier élément est le développement d'une référence alternative au TTF pour le marché du gaz, qui "devrait être opérationnelle d'ici à la prochaine saison de remplissage".
Le deuxième concerne les économies de consommation de gaz: "une option est de le faire en déclarant l'alerte UE (prévue en août, NDLR) qui rendrait la réduction de 15% obligatoire, mais une approche différente ou des mesures supplémentaires pourraient être nécessaires pour que les économies soient suffisantes".