Le tour opérateur TUI, ou plutôt sa branche belge, a annoncé dans Het Laatste Nieuws qu'il supprimait des voyages prévus cet été. Il s'agit en fait de destinations lointaines, comme Cuba, la Jamaïque, la Floride et le Mexique où la situation sanitaire reste inquiétante.
Sont concernées les "vacances à forfait", c'est à dire les voyages comprenant avion et logement. D'ailleurs, pour l'instant, les voyages hors Europe restent toujours "vivement déconseillés" par le gouvernement fédéral. A quelques semaines des grands départs en vacance, il fallait donc prendre une décision. "Cela n'a aucun sens de faire attendre les gens plus longtemps, surtout si cela réduit également les chances qu'ils trouvent une alternative", explique Piet Demeyere, le porte-parole de TUI
Et pourtant, l'optimisme est de retour
Aussi désagréable que cela puisse être pour les vacanciers impactés par la décision, celle-ci intervient dans un contexte où les signes de reprise se manifestent. Ainsi, Brussels Airlines a augmenté sa capacité en remettant en service avions et pilotes inactifs en hiver. La liaison transatlantique est même relancée.
A Brussels Airport, la porte-parole Nathalie Pierard nous confie que les choses s'emballent actuellement. "Avec le certificat sanitaire européen, qui vient d'être lancé en Belgique, les récentes décisions du CODECO et le changement de couleur de différentes régions d'Europe, la demande explose. Entre le début et la fin de ce mois de juin, on devrait doubler le nombre de passager par jour pour approcher les 20 000. Et en juillet, on devrait être à 40 000 passagers par jour, soit également deux fois plus que l'an dernier."
Les Belges veulent partir, c'est sûr, mais beaucoup de résidents ont de la famille hors Europe. Si les vacances au Maroc ou en Turquie restent problématique, de nombreux vols sont maintenus pour permettre des visites à la famille ou tout simplement pour des raisons dites "essentielles".
Quant à TUI, il n'a pas précisé combien de passagers allaient être impactés par cette décision, mais selon le voyagiste "Ils ne seraient pas nombreux".