Dans la capitale cubaine, où les pénuries de carburants sont récurrentes et les transports en commun défaillants, les motos et petits véhicules électriques sont chaque jour plus nombreux à se faufiler entre les emblématiques berlines américaines des années 1950 et les increvables Ladas de l’époque soviétique.
Coûtant de 4000 à 8000 dollars dans une île où les prix des voitures sont prohibitifs, ces voiturettes électriques sont devenues le rêve de nombreux Cubains, lassés des interminables files d’attente devant les stations-service.
Plus de 600.000 voitures à moteur thermique circulent sur l’île de 11,2 millions d’habitants où il faut parfois patienter pendant huit heures pour faire un plein d’essence. Face à cette situation, les motos, triporteurs ou voiturettes électriques, qui peuvent transporter passagers comme marchandises, sont vus comme une alternative bienvenue.