Selon la FSMA, l’autorité des services et marchés financiers, les arnaques ont coûté aux victimes belges près de 68 millions d’euros depuis 2019. Un chiffre à relativiser puisque certains concernés décident de ne pas porter plainte.
Mais les arnaques ne sont pas les seules menaces qui planent au-dessus de la tête des potentielles victimes. Le vol de données prend également de plus en plus de place, en particulier sur les réseaux sociaux.
Selon Saba Parsa, vice-présidente du Conseil supérieur de l’Audiovisuel, "il existe pour Facebook une jurisprudence à la cour de Justice qui dit que les utilisateurs ont une co-responsabilité dans ce qu’ils partagent." "Mais le fait que ces informations soient publiques n’autorise pas un traitement ultérieur. Si quelqu’un utilise nos données sans notre consentement, c’est illicite", ajoute-t-elle. "Publier des informations sur ses réseaux sociaux fait partie des droits fondamentaux. On peut publier sans vouloir que nos infos soient réutilisées."
Pour elle, il faut mieux éduquer la société à l’utilisation d’internet des cookies.