Les réseaux sociaux peuvent être une véritable jungle pour les plus jeunes. C'est pour cela que des associations existent pour protéger les mineurs.
"Les enfants d'Argus" est l'une d'entre elles. Son président Cédric Teynat explique quels sont leurs moyens d'action pour traquer les criminels : "On laisse venir les gens à nous". Plus précisément, vers les enfants virtuels que les bénévoles de l'association ont créent derrière des faux comptes.
"A aucun moment notre enfant virtuel va demander un rendez-vous" indique Cédric Teynat qui attend donc que la proposition d'un rapport sexuel ou de voir des images à caractère pornographique émane du présumé pédo-criminel.
C'est à ce moment-là que l'association fait le lien avec la police en lui transmettant ces contenus à caractère sexuel.
Une fois que le maximum de preuves a été collecté, une plainte est déposée par l'association. Elle en émet entre trois et cinq par mois. Si certains dossiers déposés par l'association peuvent aller jusqu'à des arrestations voire des condamnations, "aucun n'a été classé sans suite" précise Cédric Teynat.