L’ITA, l’agence internationale de contrôle antidopage, a confirmé qu’il s’agissait d’un métabolite de létrozole et que le coureur de cyclocross de la formation Baloise Trek Lions peut demander l’analyse de l’échantillon B. Ce qu’a confirmé le côté belge mardi. Dans l’attente des résultats, Toon Aerts a été placé sur la liste des non-actifs.
Le létrozole et ses métabolites figurent dans la liste des produits interdits par l’AMA, l’Agence mondiale antidopage, comme substances spécifiques. C’est pour cette raison qu’il n’y a pas d’office une suspension provisoire du coureur. Dans ce cas aussi, l’UCI ne publie pas le dossier tant que la procédure n’est pas arrivée à son terme, sauf quand une partie la rend publique. Ce qu’a fait Toon Aerts et son équipe mardi.
L’UCI a conclu son communiqué en annonçant qu’elle ne ferait pas d’autres commentaires. Plusieurs sportifs ont déjà été contrôlés positifs à cette substance que l’on retrouve dans des médicaments contre le cancer du sein mais dont l’usage peut être détourné car il permet de renforcer le taux de testostérone. La joueuse de tennis Sara Errani avait écopé d’une suspension de dix mois pour avoir été contrôlée positive à des traces de létrozole en février 2017.