Alors que l’ancien professionnel français Cédric Fauré débute sa carrière d’entraîneur en Belgique par un entraînement à huis clos à Namur, que Steve Dessart n’a plus voulu entendre parler de Waremme, Warnant continue à surprendre au sommet de la D2 acff. Le club liégeois est pourtant limité dans ses ambitions.
C’était annoncé et le changement a été officialisé en toute fin de week-end dernier : à 43 ans, le Toulousain Cédric Fauré, ancien attaquant du Sporting de Charleroi, de l’Antwerp ou de l’Union St Gilloise mais aussi de pas mal de clubs de Ligue 1 et Ligue 2 française fera connaissance, samedi avec la D2 acff, dans le costume de nouvel entraîneur de l’Union Namur, en déplacement à l’URLC.
Lundi soir, le Français a dispensé son premier entraînement de la semaine chez les Merles, tout heureux de retrouver le terrain après quelques mois sans foot. Première péripétie maison, cette séance était à huis clos, une décision souhaitée par la direction du club, toujours sous le coup de la frustration liée au fait d’avoir été dribblée la veille dans sa communication d’annonce du nouveau coach par un media de la place.
Cédric Fauré a débuté ces dernières saisons une nouvelle carrière d’entraîneur en nationale 3 française pour le compte de Mulhouse, club alsacien qu’il a dû quitter parce que celui-ci était englué dans des tracas financiers. Repris entretemps par plusieurs avocats qui y ont placé leurs pions, Mulhouse a poursuivi sa route un échelon plus bas encore sans Cédric Fauré, de retour en Belgique et plus précisément à Sombreffe, auprès des siens avec l’équivalent d’un diplôme Uefa-A en poche.