Loin de se laisser abattre et dans l’attente d’un règlement à l’égard de son investissement financier lors du rachat de l’URLC, celui qui a développé ses connaissances footballistiques en étant recruteur de 2004 à 2012 à Lorient Bretagne Sud a, alors multiplié les contacts et les rencontres avec des dirigeants de clubs de séries nationales chez les Amateurs belges.
L’une de ces entrevues vient de déboucher sur un projet concret puisque l’homme fort de l’Entente Durbuy (D2 acff), le Belge d’origine turque Mahir Demiral, 52 ans et notre Parisien d’origine sénégalaise ont scellé un accord, appelé certainement à évoluer au-delà de la saison 2022-2023.
On savait depuis fin de l’année dernière que Mahir Demiral, fatigué par les nombreux trajets entre Schaerbeek et Durbuy, des investissements non payants, des résultats sportifs décevants et le regard pas toujours très élogieux d’une région luxembourgeoise à l’égard de son aventure souhaitait passer la main.
Il le fera par étapes, la première consistant à donner les clés de l’équipe fanion à Ousmane Sow qui, fort de son brevet d’Etat français dans le coaching dirigera un groupe quelque peu revu et corrigé en compagnie de Rajab Issa, l’ancien préparateur physique de l’URLC, formé à Sarcelles et au FC 93, en région parisienne.
Nos deux hommes comptent diriger les séances d’entraînement du lundi et mardi sur le terrain loué au club du RCS Nivellois (P1 Brabant) puis préparer le match du week-end sur le terrain de Durbuy les jeudis et vendredis.
"Nous entrerons en fonction après le match de reprise de ce samedi à Tubize-Braine, explique Ousmane. Nous sommes un peu pris de vitesse par l’Acff, qui relance le foot avant février, mais Mahir Demiral, qui, je le rappelle aussi est diplômé Uefa-A est toujours bien là.
Il coachera encore ce samedi soir, avant de nous céder le témoin. Il reste le président, et nous allons préparer l’avenir ensemble. Nous avons un projet de formation et de post formation pour Durbuy.
Dès cet été, notre priorité sera d’installer une identification plus locale dans cette magnifique région du pays. Nous rassurerons dès que possible les autorités politiques. C’est à nous de les séduire. Nous chercherons des comitards, mais aussi et surtout des joueurs du coin. Jeunes et moins jeunes.
Le Namurois Manu Manigard, qui a aussi été formateur à la Louvière débutera, pour nous une mission de supervision de joueurs belges dans la région.
L’idéal serait de rester en D2 acff pour rester plus attractif, même si je sais que ce sera compliqué. Si nous devions évoluer en D3 acff en 2022-2023, il faudra alors coûte que coûte être plus compétitif à ce niveau. Et reconstruire pas seulement une équipe fanion hommes. "