Inoxydable, il approche des 35 balais, porté par une deuxième jeunesse en défense centrale… alors qu’il était à la cave et sans temps de jeu voici 6 mois. Il évoque les datas, Teddy Teuma, son transfert raté à Hambourg, Gaël Kakuta, la motivation au quotidien, le Felice Time, le réchauffement climatique, Pierre Palmade et la consultance télé. Mais aussi Franz Beckenbauer, la peur de la retraite, Edward Still, le char à voile, Achraf Hakimi, le prêt-à-porter, Christophe Galtier, les doubles primes et Mehdi Boukamir. Et bien sûr… les rats repeints en rouge. Damien Marcq (Charleroi) passe " Sur Le Gril ".
Le voici débarquant en salle de presse, polo rayé rouge et blanc, griffé de marque italienne, tupperware de fruits à la main. Comme d’habitude, le sourire est banane : l’intéressé savoure.
" Je me sens bien : j’aurai 35 ans en décembre, j’approche des 500 matches professionnels (NDLA : il en est à 478 depuis ses débuts en 2006) et j’ai toujours autant de motivation chaque jour " commence Damien Marcq, revenu l’été dernier à Charleroi où il avait déjà presté de 2013 à 2017. " Non, mes os ne craquent pas encore le matin au lever, même si avec trois enfants à la maison, les nuits sont parfois difficiles et je limite les excès (clin d’œil). Mais donc, s’il vous plaît, ne m’appelez pas ‘Papy’. (sourire) Pas encore… Je compte jouer le plus longtemps possible… car, je l’avoue, j’ai très peur de la quille. (Pause) Je suis encore allé voir mes frères jouer en vétérans, mais je pense que j’ai encore le niveau pour continuer plus haut quelques saisons... J’ai fréquenté Timmy Simons, Davy De fauw et Olivier Deschacht à Zulte Waregem qui m’ont convaincu que tant que le physique et le mental suivaient, il fallait continuer. Mais je ne veux pas non plus faire la saison de trop. "