Il n’en fallait pas plus pour déchaîner la planète twitter mais pas seulement. Son tweet a même poussé des organismes officiels comme Météo France, le service météorologique et climatique français, à réagir. Via un tweet, Météo France insiste " sur l’échéance lointaine, l’incertitude trop élevée et le processus physique très complexe ".
Alors, vrai ou faux ? Coup de com et buzz à tout prix ?
Pour y voir plus clair, nous allons tenter de décortiquer le vrai du faux avec différents spécialistes météo et vous donner les éclairages nécessaires pour mieux comprendre.
Tout commence dans l’Atlantique nord. Après un début de saison cyclonique inhabituellement calme, sans aucune tempête tropicale ces deux derniers mois, Danielle est le premier ouragan de la saison. C’est ce 1er septembre que Danielle est née, dans le bassin de l’Atlantique nord. D’abord zone dépressionnaire, elle est rapidement classée en dépression tropicale. Elle s’est ensuite intensifiée en tempête tropicale. Son nom ? Danielle, baptisée par le NHC : National Hurricane Centre. Actuellement, elle est au stade d’ouragan de catégorie 1 avec des vents à 120 km/h.
" Il est au beau milieu de l’Atlantique, à 1500 km des Açores. Il est donc très loin de l’Europe. Il ne bouge pas beaucoup et ne circule pas très vite. Sa particularité ? C’est qu’il se déplace plutôt vers l’Atlantique nord-est. Ce n’est pas une trajectoire très habituelle. Normalement, les ouragans ont plutôt tendance à se décaler vers le golfe du Mexique et les Etats-Unis, avant de repartir dans la circulation d’ouest. Il est atypique mais ce n’est pas la première fois que cela arrive ces dernières années. " explique Christophe Mertz, météorologue chez MeteoNews.
Danielle se dirige-t-elle vers l’Europe ?
A ce stade, une prévision fiable est impossible. Pour ce genre de phénomène, il est clairement impossible de prévoir une trajectoire certaine au-delà de 24 heures Selon les différents modèles et l’ensemble des trajectoires, les probabilités pour que ce système atteigne l’Europe de l’ouest sont très faibles. Ce que confirme Christophe Mertz : " Le risque est très très faible. Ce système va probablement se perdre quelque part au milieu de l’Atlantique, entre l’Irlande et le Groenland. Et même si, le système arrivait jusqu’à l’Europe de l’ouest, on rassure tout le monde, ça ne serait plus sous la forme d’un ouragan ".