Certains assumaient leur parti pris hagiographique. D’autres, s’ils parlaient de la famille royale dans des termes peu amènes, paraient la souveraine britannique de nombreuses qualités.
"Tenace, courageuse, droite, originale, discrète", résumait en couverture Dorica Lucaci, qui signe "Agir et penser comme la reine d’Angleterre" (éditions de l’Opportun).
Exemple : quand en 1998 elle arrive au Palais de l’Élysée à Paris, personne n’est là pour l’accueillir. En retard à cause d’un couac, Bernadette, femme du président Jacques Chirac, se confond en excuses. La reine sourit. Illustration parfaite, d’après l’autrice, du "never complain, never explain" (ne jamais se plaindre, ne jamais se justifier).
Pourtant, Elizabeth II "a une face sombre", estimait Marc Roche, journaliste belgo-britannique qui l’a "rencontrée une bonne dizaine de fois" et publiait "Les Borgia à Buckingham" (éditions Albin Michel).