Chaque duo sur cet album n’est pas anodin. Il comporte une histoire bien spécifique en rapport avec le morceau interprété.
Il y a évidemment le duo sur Que c’est triste Venise avec la fille de Charles Aznavour, qui l’a accompagné comme choriste au cours de ses tournées.
Sa collaboration avec Nikos Aliagas sur La mama découle par exemple d’un duo improvisé lors de la promotion du premier disque hommage à Aznavour dans l’émission 50 minutes Inside. "J’avais ma guitare, je joue La mama et à un moment Nikos me rejoint en grec. J’ai été scotché. Je savais qu’il chantait un peu mais là c’était terrible" se souvient-il.
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Tous les invités qui figurent sur l’album ont également été admirés par Charles Aznavour en personne. "Puisque j’étais un peu ami avec Aznavour, je connaissais les artistes qu’il aimait beaucoup. J’ai donc respecté ses mémoires, parce que tous les gens qui sont sur ce disque, il les appréciait […] Il aimait les nouvelles générations. Il venait voir nos concerts".
Ce disque s’est donc transformé en un hommage général à Charles Aznavour, par ceux qu’il chérissait.
Je suis un fan d’Aznavour, tout le monde le sait, mais il n’y a pas que moi. Toute ma génération a grandi avec Charles et ils étaient tous contents de partager le même amour pour lui.