Vous venez donc de perdre quatre fois au premier tour de vos tournois sur ciment. Avez-vous malgré tout senti une évolution, et une progression sur laquelle vous pouvez vous appuyer ?
Oui, il y a eu des bons passages. Mais il y a souvent eu des hauts et des bas dans mes matches. Avoir un peu plus de constance m’aiderait déjà. Je serais plus serein, si j’étais plus solide. Contre Djere, lors du dernier de ces matches, j’ai eu un break d’avance dans chaque set. J’ai pris le deuxième, j’ai mené 2/0 dans le troisième, avant de faire quelques mauvais jeux. En étant un peu plus solide, et en tenant mon niveau, quand j’ai de bons passages, j’aurais gagné un peu plus de matches, ces dernières semaines. Je dois réussir à plier mes matches.
Il y a certainement du positif, malgré tout. Vous êtes heureux d’être là, et vous n’avez aucun pépin physique…
Bien sûr, il y a du positif. Et ce que l’on peut aussi retenir de cette année, c’est que ce n’est jamais loin, et cela peut basculer dans le bon sens. A Wimbledon, tout s’est bien mis, et j’ai été à deux ou trois points de réussir le meilleur résultat de ma carrière, une demi-finale en Grand Chelem. En étant bien, en restant positif, et en travaillant, je sais que les bons résultats ne sont pas loin. C’est cela qu’il faut retenir. Et puis, cela reste un Grand Chelem, on va s’accrocher, on va faire le maximum, et essayer d’avancer.
On sait aussi combien la confiance est importante pour vous. Comment allez-vous pouvoir oublier vos récents résultats, avant ce Grand Chelem ?
Je vais tout donner, avec l’envie, la motivation, et le physique, puisque je me sens bien de ce côté-là. Je vais essayer de monter en confiance. Et si cela se passe bien, il y aura une première victoire, et je pourrai tenter d’avancer dans le tournoi. Il n’y a pas de miracle, c’est en y allant à fond, en étant courageux et serein que cela peut marcher.