Trop peu présente offensivement, la Belgique s’est logiquement inclinée face à un Maroc réaliste dimanche pour son premier match dans la Coupe du monde. Si l’ensemble des Diables rouges peinent à évoluer à leur meilleur niveau depuis le début de ce Mondial, c’est inévitablement la prestation de leur fer de lance Kevin De Bruyne qui fait débat.
Le chef d’orchestre de l’équipe belge n’est pas parvenu à déclencher l’étincelle dans le jeu belge. Inhabituellement imprécis, il a enregistré 27 pertes de balles sur l’ensemble de la rencontre, un record pour la Belgique en Coupe du monde.
"Cela fait trois matches qu’il ne joue pas bien, c’est unique", constate notre consultant Stephan Streker dans l’émission Le Débrief après la rencontre. Le débat est lancé.
"On attend plus de sa part", embraie Christine Schréder. "C’est un grand joueur. Il était troisième au Ballon d’Or, c’est le fleuron de cette équipe nationale. Quelles que soient les difficultés dans le jeu collectif, il doit essayer d’apporter une autre dynamique."
Si tout le monde autour de la table s’accorde sur le fait que KDB n’est pas le problème des Diables en ce moment, on est forcé de constater que le milieu de terrain ne parvient pas à reproduire avec les Diables ce qu’il fait de bon avec Manchester City.
"Kevin De Bruyne a toujours été un joueur de collectif. Je pense qu’il peut faire beaucoup mieux dans l’attitude et dans la qualité des passes mais c’est un joueur qui sera toujours plus à l’aise dans un collectif bien huilé avec de meilleures solutions", analyse Swann Borsellino.