Depuis l’apparition de la pop jusqu’aux récentes années 2010, l’industrie musicale n’a cessé de produire ce qu'on appelle des icônes gay. Plusieurs chanteur.ses sont ainsi devenues icônes pour la communauté LGBTQIA+ dont les valeurs et revendications étaient défendues en chansons ou en actions. Petit tour d'horizon des 50 dernières années.
Une icône gay, c’est avant tout un personnage public dont la notoriété n’est plus à démontrer. C’est la condition sine qua non pour accéder au statut d’icône. Ok mais "gay", ça veut dire quoi dans ce cas ? Eh bien, l’adjectif n’est ici pas utilisé pour caractériser la personne en elle-même mais bien son public, ses fans, les personnes qui la font accéder au rang d’icône justement. L’expression "icône des gays" est d’ailleurs également utilisée, renforçant l’idée que ce sont bien les personnes appartenant au mouvement LGBTQIA+ qui adulent telle ou telle chanteuse. Une personne se considérant comme hétérosexuelle peut donc tout à fait être une icône gay. C'est d'ailleurs le cas dans la plupart des cas.
À lui seul, le monde de la pop music a engendré un grand nombre d’icônes gay. En plein seventies, c’est la chanteuse Donna Summer qui s’illustre avec son titre "Love to love you baby", maintes fois repris depuis, qui s’est très vite attiré l’adulation de la communauté LGBTQIA+. Ce titre, bourré de sensualité, est devenu en soi un hymne pour cette communauté.