"Violences entre partenaires : impact, processus, évolution et politiques publiques en Belgique", c’est le nom de la vaste étude qu’a récemment mené l’institut National de Criminalistique et de Criminologie, l’INCC. "L’objectif était d’éclairer la complexité du phénomène des violences entre partenaires (harcèlement, menace, homicide et tentative d’homicide, abus sexuel, ndlr) – et non des violences intrafamiliales – et d’observer l’impact des politiques publiques", nous indique-t-on à l’INCC.
Pour cela, l’Institut a articulé son travail autour de cinq grands axes.
- Le premier consistait à réaliser une cartographie, de sorte à localiser les secteurs et les acteurs impliqués dans l’intervention en matière de violences entre partenaires.
- Le second avait pour but d’analyser les dossiers judiciaires du pays.
- Le troisième devait établir le profil sociodémographique des auteurs signalés à la justice pour des faits de violences entre partenaires.
- Le quatrième servait à étudier la façon dont les victimes et auteurs sortent de la violence.
- Enfin le dernier volet consistait à améliorer la coordination entre les différents acteurs judiciaires.