Fin 2022 et début 2023, l’Ouest des États-Unis a été frappé par des averses de neige historiques. Dans la Sierra Nevada, massif montagneux de l’Est de la Californie, il est tombé plus de 4m de neige. Entre novembre et janvier ce sont même plus de 8 m de neige qui ont été relevés. Assez de neige pour recouvrir une maison ! Même si ces montagnes sont habituées aux intempéries hivernales, celles-ci étaient largement hors normes.
La semaine de Noël, c’est la ville de Buffalo, dans l’État de New-York qui a été frappée par une tempête historique. -48 °C et près de 2 m de neige tombés localement en seulement 3 jours !
Si ces deux régions ont déjà vu tomber la neige et parfois en quantité, ces offensives ont été particulièrement mordantes.
Une autre ville qui est habituée à voir tomber la neige et parfois en masse, c’est New-York City. Nous avons tous en tête des images de comédie romantique montrant Central Park recouvert d’un épais manteau blanc. Pourtant, cette année, les New-Yorkais attendent les flocons. Le poumon de la Grosse Pomme reste presque désespérément vert. Si ce n’est pas une première, ici aussi, la situation est très inhabituelle. Mais pourquoi l’or blanc se fait-il attendre sur la côte Est cette année ?
Andrew Kruczkiewicz, chercheur à l’École Climatique de l’Université de Columbia est formel :
C’est une combinaison de la hausse des températures liée au changement climatique et de la variabilité naturelle qui se produit.
Et d’expliciter : "En fait, si je regarde en arrière, le record historique des chutes de neige, nous voyons ces changements, décennie après décennie dans les tendances des chutes de neige. Donc, je pense que poser des questions sur les liens avec le changement climatique, oui, nous devons le faire. Nous devons également examiner la variabilité naturelle et le rôle que cela joue."