Cinéma
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Johnny et le cinéma, c’est une longue histoire d’amour, lui qui a eu un choc gamin devant le film Loving you d’Elvis Presley. Johnny tournera dans une trentaine de films, parfois comme figurant, parfois en tête d’affiche. Bruno Tummers revient sur certains de ces passages marquants.
En 1962, dans le film à sketchs Les Parisiennes, il drague devant et en dehors des caméras Catherine Deneuve, lui susurrant cette chanson écrite par Charles Aznavour :
L’année d’après, Johnny tourne en Camargue son premier film en tête d’affiche. Dans D’où viens-tu Johnny, il incarne Johnny Rivière, jeune parisien fou de rock, manipulé par des truands. La BO est signée par son ami Jean-Jacques Debout.
En 1967, Johnny tourne et chante dans le polar À tout casser, aux côtés d’Eddie Constantine et Michel Serrault. Et en 1970, dans un western spaghetti, Le spécialiste.
En 1972 dans L’Aventure c’est l’aventure, film de Claude Lelouch avec Lino Ventura, Jacques Brel, Charles Denner, Aldo Maccione et Charles Gérard, Johnny Hallyday incarne Johnny Hallyday. Idem en 77 dans L’Animal avec Jean-Paul Belmondo.
Les années 80 seront des années de cinéma plus sérieuses pour le taulier. Il tourne avec Costa Gavras et avec Godart. Il veut mettre en avant sa crédibilité comme acteur. Crédibilité qui sera bien entachée par le calamiteux Terminus qui suivra.
Il y aura encore L’homme du train avec Jean Rochefort, Wanted avec Renaud et Depardieu, et Salaud on t’aime de Lelouch, avec son pote Eddy.
Le dernier grand rôle populaire de Johnny, c’est dans Jean-Philippe (2006). Un fan de Johnny, Fabrice Luchini démentiel, se retrouve plongé dans un monde sans Johnny. Luchini, fan absolu d’Hallyday aussi dans la vraie vie, aura même la chance de partager un duo avec son maître, dans Rock’n’roll star.
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