Alice Mark, médecin et conseillère de la Fédération nationale pour l'avortement dans le Massachusetts se demande aussi "ce qui va arriver à tous ces gens des 26 Etats où l'avortement va être partiellement ou totalement interdit".
Il y a à ce jour, selon elle, 300.000 IVG par an dans tous ces Etats conservateurs tels que la Louisiane, le Missouri ou l'Oklahoma.
Des gouverneurs s'engagent
Dès l'annonce choc de la décision de la Cour suprême, la gouverneure de l'Etat de New York Kathy Hochul a été la première politique à dénoncer un "recul des droits de millions d'Américaines" et promis d'"investir 35 millions de dollars pour faciliter l'accès aux services de santé pour l'avortement".
"Notre Etat sera toujours un sanctuaire pour celles qui cherchent à pratiquer un avortement", a assuré l'élue démocrate.
Défendre l'accès aux soins de santé de contraception, y compris à l'avortement
A l'autre bout de l'Amérique, les gouverneurs de trois Etats "progressistes" de la côte Ouest - Gavin Newsom en Californie, Kate Brown en Oregon et Jay Inslee pour l'Etat de Washington - se sont "engagés" dans un communiqué à "défendre l'accès aux soins de santé de contraception, y compris à l'avortement".
Ils ont regretté que "dans plus de la moitié du pays - soit 33,6 millions de femmes (10% de la population américaine, ndlr) - l'avortement (soit) dorénavant illégal ou inaccessible".
Les trois Etats doivent débloquer 152 millions de dollars d'aide.