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Décollage d’Artémis : le vaisseau est sur la bonne trajectoire pour la Lune, confirme la Nasa

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Par Belga, édité par Victor de Thier

Dans un bruit assourdissant, la nouvelle méga-fusée de la Nasa, la plus puissante du monde, a décollé mercredi depuis la Floride, direction la Lune, pour la première mission non habitée du grand programme américain de retour sur la Lune, Artémis.

La fusée, nommée SLS, s’est élevée dans la nuit telle une boule de feu géante à 01H47 du matin (06H47 GMT), depuis le centre spatial Kennedy, dans le sud-est des Etats-Unis.

Environ deux heures plus tard, la Nasa a confirmé que le vaisseau était sur la bonne trajectoire pour la Lune.


La troisième tentative de lancement aura donc été la bonne, après deux essais annulés à la dernière minute cet été à cause de problèmes techniques, puis deux ouragans ayant encore repoussé le décollage de plusieurs semaines.

Ce vol transporte des milliers de capteurs, présents sur des mannequins. La toute nouvelle fusée lunaire mesure près de 100 mètres de haut et catapultera le vaisseau spatial Orion en orbite autour de lune.

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Décollage d'Artémis, la méga-fusée lunaire de la NASA

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Un des objectifs de cette mission Artémis 1 est de tester un gilet de protection contre ces radiations. Pour ce faire, le mannequin Helga n’en portera pas, contrairement à Zohar. "Ce que nous mesurons via les capteurs nous en dira beaucoup sur la dose de rayonnements que nous pourrions trouver dans les organes les plus sensibles. Grâce à cela, nous pourrons comparer la différence d’expositions aux radiations entre les deux mannequins", souligne M. Van Hoey.

Outre le SCK CEN, huit autres centres de recherche à travers le monde analyseront les données récoltées par les différents capteurs. "Si tous les laboratoires arrivent aux mêmes conclusions indépendamment les uns des autres, ça augmentera la fiabilité des résultats obtenus", conclut Olivier Van Hoey.

De telles recherches sont importantes, car lors de leurs missions, les astronautes sont exposés à de fortes radiations cosmiques provenant du soleil ou d’étoiles ayant explosé en dehors du système solaire. Ces rayonnements sont potentiellement cancérigènes.

La mission test Artémis 1, sans astronaute à bord, marque le tout premier vol du grand programme américain de retour sur la Lune.

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