Face à l’invasion de l’Ukraine, la police se retrouve à enquêter sur les exactions russes, tel qu’illustré par le documentaire diffusé le 1er décembre.
Alors que les crimes contre l’humanité et les génocides sont des crimes de masse pouvant se produire en tout temps, la notion de crimes de guerre ne s’applique que pendant les conflits et recoupe une série importante de violations contre les civils et les combattants ennemis. Le travail de la police continue donc durant cette période, permettant de trouver des indices pour aider aux procès lancés par le ministère public ukrainien. C’est le cas à Borodyanka, ville de 13.000 habitants qui a vu ses agents ainsi que l’administration prendre refuge dans une école primaire. Une policière, Oksana Sverova, fait d’ailleurs visiter ses anciens bureaux aux caméras, montrant un lieu totalement ravagé.