Les forces armées belges sont engagées dans des opérations ou missions de l'Otan, de l'Union européenne, des Nations unies - mais modestement - ainsi qu'en coalition et dans un cadre bilatéral sur des théâtres répartis sur quatre des cinq continents, a expliqué vendredi l'un des responsables de la division opération de l'état-major de la Défense, le colonel Etienne Goudemant, à l'agence Belga. Ce qui représente quelque 250 personnes à la date du 12 mai, alors qu'un millier d'autres participent à différents exercices - parfois préalables à un départ en mission à l'étranger - et que 760 autres sont "en stand by" pour toute une gamme d'opérations potentielles, sur le territoire belge ou en réponse à une crise en dehors des frontières nationales.
Des militaires belges, en nombres variables, d'un seul à une vingtaine, sont ainsi déployés au Mali, au Mozambique, au Niger, au Bénin, en République démocratique du Congo (RDC), en Tunisie, en Mauritanie, en Lituanie, en Roumanie, en Bosnie-Herzégovine, au Liban, au Koweït, en Jordanie ou en Irak. S'ajoutent des participations ponctuelles à diverses opérations de l'Union européenne, comme Irini en mer Méditerranée ou Atalanta au large de la Corne de l'Afrique de l'Otan - en Irak ou au sein de forces navales permanentes, principalement en mer Baltique. Ce qui représente quelque 250 personnes, mais avec une remontée en puissance prévue au second semestre, quand la présence militaire belge devrait avoisiner les 950 personnes, selon le colonel Goudemant.