Un tir de missile. Un de plus. Heureusement, ce ne sont que des essais. Ce dimanche 30 janvier, la Corée du Nord a donc procédé à un nouvel essai, le septième depuis le début de cette année. Le missile tiré hier pourrait même être le plus puissant tiré depuis 2017. Selon les autorités nord-coréennes, "ce tir d’évaluation du missile balistique sol-sol à portée intermédiaire et longue a confirmé la précision, la sûreté et l’efficacité" de l’engin, en cours de production. De quoi inquiéter la Corée du Sud et le Japon, qui sont les voisins les plus proches, mais pas seulement. D’autant que les autorités sud-coréennes considèrent que le régime de Pyongyang pourrait bientôt mettre à exécution sa menace de reprendre ses essais nucléaires ou de missiles balistiques intercontinentaux.
En début d’année, les tests ont aussi porté sur des missiles hypersoniques, qui volent à basse altitude vers leur cible et peuvent atteindre au moins cinq fois la vitesse du son. A en croire l’armée sud-coréenne, les premières évaluations ont permis de constater que le missile tiré le 6 janvier a parcouru plus de 700 kilomètres à une altitude maximale de 60 km et a atteint une vitesse maximale de 12.348 kilomètres par heure, autrement dit environ dix fois la vitesse du son.