Delhaize : pénaliser les franchisés actuels, c’est le bon calcul ?

Xavier, un auditeur de La Louvière, est intervenu à ce sujet sur notre antenne : "C’est dommage pour eux, c’est un dommage collatéral, mais le groupe Delhaize doit prendre ses responsabilités. On se rend compte aujourd’hui qu’il y a des licenciements, le personnel ne sait pas ce qu’il va se passer. On peut comprendre qu’ils ne se sentent pas en sécurité. Les franchisés n’y peuvent rien, c’était leur choix dès le départ. Si Delhaize était clair avec tout le monde et jouait le jeu, la situation serait réglée depuis longtemps. Tant pis pour les conséquences pour les franchisés, il faut aller jusqu’au bout."

Depuis Middelkerke, Fabrice nous partage son avis : "Les franchisés seront embêtés, mais il existe d’autres dépôts. Ça éclate pour les 128 magasins qui vont être franchisés alors qu’il existe déjà 600 franchisés avec des patrons indépendants. Ils ne sont pas responsables de ce que Delhaize fait pour le moment. Je ne pense pas que les franchisés actuels vont rejoindre le mouvement."

Le débat se termine à Uccle avec la réaction de Didier : "Ça fait 37 ans que je travaille chez Delhaize. On se bat pour notre ancienneté, on a des acquis et les magasins franchisés ne donnent pas les mêmes avantages. À l’heure actuelle, il faut être prêt à perdre 30 % du salaire, faire des heurs supplémentaires, travailler les dimanches et jours fériés. Le travail n’est pas garanti jusqu’à la retraite. Un franchisé va travailler avec un minimum de personnes, donc on risque tous le chômage."

Nous vous invitons à poursuivre le débat sur notre page Facebook "C’est vous qui le dites" et à revoir l’émission sur Auvio. Nous vous donnons rendez-vous du lundi au vendredi de 9h à 10h30 sur VivaCité et La Une pour trois nouveaux débats.