La crise couve au Standard. Les supporters s’impatientent. Treizième de Pro League avec 15 points en 12 journées, le Standard s’est séparé de son entraîneur Mbaye Leye pour placer Luka Elsner aux commandes de l’équipe. Le Slovène reste sur deux partages en deux matches et n’est pas parvenu à mettre fin à la série de cinq matches sans victoire des Liégeois.
Un malaise abordé dans l’émission La Tribune par Benjamin Deceuninck et ses consultants.
" Le pire qui puisse arriver à un supporter, ce n’est pas la défaite cruelle. Ils ont tous vécu ça. Le pire, c’est quand ce à quoi ils s’identifient, leur club, leur vie, est géré par quelqu’un qu’ils n’ont pas choisi et dont ils questionnent les compétences. C’est ce qui se passe en ce moment et c’est, je pense, par moments extrêmement dur à vivre. " explique Stephan Streker.
Car pour les supporters, la direction est responsable de la situation actuelle.
Le principal coupable est tout trouvé : le président Venanzi. Les promesses autour du nouveau stade, défini comme "monstre du Loch Ness", sont également pointées du doigt.
Dans l’émission, Benjamin Deceuninck évoque le témoignage d’un supporter qui compare l’acquisition du club par Bruno Venanzi à celle d’une grosse cylindrée. "Vous avez acheté une grosse voiture mais vous n’avez pas les sous pour payer l’essence et l’assurance."
Une comparaison qui fait réagir Marc Delire : " Je crois effectivement que Bruno Venanzi a eu les yeux plus gros que le ventre. Effectivement, il n’a pas les moyens pour gérer un club comme le Standard. "
" Je dis toujours qu’il faut qu’on soit heureux d’avoir encore des clubs gérés par des hommes d’affaires belges et qui ne sont pas dirigés depuis la Chine ou Dubaï par exemple. " conclut Thomas Chatelle.
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