A Flémalle, c’est désormais officiel. Le conseil communal a acté lundi soir, la démission d’Isabelle Simonis comme bourgmestre. L’ancienne ministre socialiste n’achèvera pas son mandat à la tête de la commune qu’elle dirigeait depuis 16 ans. À 55 ans, fatiguée des tensions internes au sein du collège, elle a décidé de partir. C’est la première échevine Sophie Thémont qui reprend les rênes de cette commune à majorité absolue socialiste.
Une figure politique importante du PS liégeois
A 55 ans, Isabelle Simonis a été une figure politique importante du PS liégeois. Graduée en communication, Isabelle Simonis commence sa carrière aux Femmes Prévoyantes Socialistes dont elle devient secrétaire générale. Début des années 2000, elle est nommée secrétaire d'Etat aux familles et aux personnes handicapées. Elle est élue députée wallonne. Brièvement présidente du Parlement de la Communauté française, elle démissionne en 2004 suite à une note controversée sur une campagne d’information qui visait à attirer le vote des étrangers vers le PS.
Une ancienne ministre et députée engagée dans les matières sociales
En 2006, elle emporte le maïorat de Flémalle. Chaque fois réélue depuis, elle occupera aussi le poste de ministre de l’enseignement et des droits des femmes de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Réputée bosseuse, Isabelle Simonis a beaucoup travaillé au redressement financier de sa commune de Flémalle. Mais sa fonction ministérielle l’a éloignée du terrain de la politique locale. C’est Sophie Thémont qui l’a jadis remplacée comme bourgmestre, qui reprend aujourd’hui le maïorat. Aux dernières élections, une trentaine de voix à peine séparaient les deux femmes. Un score qui a profondément déçu Isabelle Simonis. Ajoutez l’usure de la fonction, la crise sanitaire, énergétique... Tout cela a sans doute contribué à sa démission.