Du Groenland à la Grèce en passant par la Belgique, les catastrophes climatiques se sont enchaînées cet été. Nul n’a pu échapper à ces images, pas même les enfants. Alors comment leur expliquer ces scènes de chaos aux quatre coins du monde ? Qui des parents ou de l’école est le plus à même d’en parler ? A l’aube de la rentrée, les établissements scolaires sont-ils prêts à mobiliser leurs élèves ?
En 2019, l’APED (Appel pour une école démocratique) faisait paraître une étude intitulée "École, savoirs, climat". Une enquête "sur les connaissances et la conscientisation des élèves de fin d’enseignement secondaire, à propos du dérèglement climatique."
En termes de motivation, le constat de l’APED était assez positif : les jeunes témoignent d’une prise de conscience en faveur du climat. Ce n’est pas l’engouement provoqué par les différentes marches pour le climat qui dira le contraire.
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Par contre, les jeunes interrogés semblent avoir plus de mal quant à la compréhension des mécanismes sous-jacents au climat. Conclusion : l’envie y est, mais la connaissance est plutôt lacunaire.
Est-ce alors le rôle des écoles de prendre part à cet enseignement ? "L’école est le seul endroit où passent tous les jeunes", rappelle simplement Christophe Vermonden, chef du département d’éducation relative à l’environnement de Bruxelles environnement. La réponse est donc tout aussi simple : pour éviter les disparités entre élèves, "l’école a un rôle à jouer en matière de connaissance sur le sujet et d’approche systémique."
Mais les écoles sont-elles prêtes à sensibiliser les jeunes sur les questions climatiques ? C’est une autre question.