Il est arrivé ce lundi après-midi en région bruxelloise par le Bois de la Cambre et entre les arbres, Nicolas Vandenelsken semble plutôt frais malgré l’enchaînement des marathons. "Je suis parti depuis le 3 septembre, je me se sens bien, et puis c’est sympa de finir dans les parcs ici à Bruxelles", explique-t-il le souffle court.
Depuis deux mois et demi, Nicolas et les bénévoles de son association "Uni-vert sport" sillonnent la France en courant pour sensibiliser sur les enjeux climatiques auprès d’écoles, de pouvoirs publics ou d’entreprises. Pour expliquer son action, le marathonien utilise une métaphore : "Je fais subir à mon corps ce qu’on fait subir à la planète. Pour le coup, je m’en sors vraiment bien, mais c’est clair que je ne conseille à personne de faire 108 marathons en 108 jours".
On ne peut plus faire du sport sans faire attention à la trace qu’on laisse derrière
À l’arrivée, sur l’esplanade Solidarnosc, en face du Parlement européen, un petit groupe est venu accueillir Nicolas. Au lendemain de la coupe du monde au Qatar, ce Valenciennois voulait, pour cette dernière étape, alerter le monde du sport sur ses paradoxes : "On ne peut plus faire du sport sans faire attention à la trace qu’on laisse derrière. J’adore le tour de France, parce que c’est hyperpopulaire, mais c’est quoi la logique d’utiliser 4 hélicos pour les VIP, d’avoir plus de 400 voitures alors qu’il y a seulement 200 cyclistes. On ne peut plus faire ça, en fait".
Conscient du travail qu’il reste à accomplir, Nicolas Vandenelsken a déjà prévu d’autres courses pour les mois qui viennent. Il compte "pourquoi pas" organiser un marathon pour le climat à Bruxelles où tout le monde pourrait participer.