Chaque semaine, Derrière les chiffres décrypte les données de la pandémie de Covid depuis un an. En marge de la COP26, notre rubrique se consacre aux chiffres du climat. En collaboration avec le glaciologue Frank Pattyn (ULB), nous nous penchons sur la hausse du niveau des océans et la fonte des calottes glaciaires.
50 centimètres, c’est la hausse minimale du niveau des océans, si on arrive à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré d’ici la fin de ce siècle. En soi, ce serait une bonne nouvelle, par rapport à des scénarios plus problématiques.
D’où viendra cette hausse de niveau ?
Aujourd'hui, un peu moins de la moitié vient de l’expansion thermique des océans, autrement dit, le réchauffement des eaux en profondeur : le volume d’eau augmente avec la température, l’eau est plus dense à basse température. Si les océans se réchauffent, ils occupent donc plus de volume.
La moitié provient de la fonte des calottes glaciaires, en Antarctique et au Groenland. Il y a également la fonte des glaciers alpins. Le graphique ci-dessous élaboré par le GIEC montre l’évolution de la répartition des composants responsables de l’augmentation des niveaux marins.