Plus de 90 pour cent des pays ayant participé à une enquête sur la pollution - dont la Belgique - ont leur littoral recouvert de centaines de milliers de petites billes de plastique, révèle une étude de l'organisation écologiste écossaise Fidra, qui présentera mardi ses conclusions lors de la COP26.
Ces fragments de plastique, utilisés pour créer de nouveaux produits en plastique, peuvent être rejetés dans l'environnement. Ils ont en tout cas été retrouvés dans 21 des 23 pays ayant participé à l'étude, y compris en Belgique.
Pour réaliser son étude, l'organisation Fidra a fait appel à 900 volontaires afin de mener une "grande chasse mondiale aux granulés de plastique". Tout au long du mois d'octobre, ceux-ci ont passé 730 heures à parcourir les plages à la recherche de ces petites billes de plastique.
Selon une estimation de l'organisation, 230.000 tonnes de granulés, soit des milliards de petites billes, se déversent chaque année dans les océans du monde. Un véritable problème environnemental alors que plusieurs études scientifiques ont montré que ces microplastiques sont presque impossibles à éliminer, à réutiliser ou à recycler et peuvent libérer du CO2, de l'éthylène, du méthane et du propane, qui contribuent tous au réchauffement climatique.
"La pollution par perte de granulés plastique démontre que le plastique est gaspillé avant même d'avoir été utilisé pour fabriquer quoi que ce soit, ce qui représente un énorme gaspillage de ressources et une menace pour la faune", a pointé Megan Kirton de Fidra.